2013/02/02 - Préparation au mariage - HONG KONG - SHATIN

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A. SACREMENT en Général


I.  HISTOIRE ancienne
1. origine juridique grec et romaine :  caution et serment déposé au temple lors du procès.  Si parole n’est pas tenue, on devient sacer, retranché, coupé à cause de l’infidélité, perdant la persona juridique et le nomen social.
2. dans la Bible : la mise  d’une personne (prophète ou roi avec l’onction comme signe de la vérité du choix) ou d’un animal et ou nourriture végétale, voire même de l’espace (Saint du Saint dans le Temple de Jérusalem) à part pour signifier la fidélité de la promesse de  Dieu à l’égard de son peuple.
3. Tertulien (IIIs.) mot ‘sacramentum’, supplantant le mot grec ‘musterion’, généralisé dans l’occident latin. 


II. SENS du mot

1. Signe visible et efficace de la Grâce. La grâce de Dieu, (sa vie) agit de diverses manières, dans certains cas, elle est reconnaissable par tous en Eglise (sacrements).
2. efficacité : dissociée de la disposition du ministre et du sujet. (d’où les baptêmes de petits enfants et les célébrations de sacrements sans préparation avec le risque pour les bénéficiaires de ne pas accéder au sens spirituel)
3. distinction entre les sacrements  (l’Eglise atteste et se porte garant de la Grâce de Dieu et sacramentalia (une valeur moindre relevant essentiellement de la piété populaire).


III. COMBIEN de sacrements


1. SEPT,  Deuxième Concile de Lyon en 1274 statue que SEPT : trois d’initiation (baptême, confirmation, communion), deux de guérison (confession, sacrement des malades) et deux de service (sacrements de l’ordre et  de mariage).
2. Mariage : dans le sacrement la loi naturelle est transcendée (spirituellement enrichie et anoblie) par la loi sur-naturelle.
3. Mariage entre les deux baptisés ou sous certaines conditions mariage entre un baptisé et un non-baptisé.


B. SACREMENT DU MARIAGE
(à partir du Rituel romain de la célébration du mariage, Desclée/Mame, 2005, nouvelle édition)


I. FONDEMENT NATUREL ET SURNATUREL.


1. Alliance matrimoniale tire sa vigueur de la création, élevée à une dignité plus haute.
2. Mariage : consentement irrévocable.
3. Mariage,   dans le désir du Christ : création nouvelle et renouvellement de toute chose (2CO5,17) Désir à retrouver la forme et  sainteté originelle, donc que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni (Mt19,6) selon le modèle de sa propre Alliance nuptiale avec l’Eglise.


II. SACREMENT


1. Sacrement du mariage parce que le baptême : par leur baptême, homme et femme sont déjà  insérés dans l’amour du Christ,  insérés une fois pour toutes dans l’Alliance du Christ avec l’Eglise de sorte que par le mariage  leur communauté conjugale soit assumée dans l’amour du Christ  et enrichie de la force de son sacrifice. De cette condition  résulte qu’un mariage valide des baptisés est  toujours un sacrement.
2. Sacrement de mariage : les époux signifient le mystère d’UNITE et d’AMOUR fécond entre le Christ et l’Eglise et y participent ; ils s’entraînent mutuellement à la sainteté et ils ont dans le Peuple de Dieu leur place et leurs dons propres.
3. Les époux, égaux en dignité, associent le divin et l’humain, ils persévèrent de corps et d’esprit  dans la fidélité. 


III. APPELES DANS LE MARAGE


1. Dieu qui a appelé les époux ‘au’ mariage, continue à les appeler ‘dans’ le mariage.
2. Mariage désiré, préparé, célébré et quotidiennement vécu  dans la lumière de la foi.
3. A vivre droitement et témoigner publiquement.