2004/10/01 - Homélie du 1er octobre

Zachée faisait partie de la foule qui suivait Jésus : par curiosité où intérêt quelconque.
Jésus était entouré des disciples dont certains sont devenus des apôtres.
Sachée montant sur l‘arbre se distingue de la foule, prend de la hauteur par rapport à elle pour voir Jésus.

De l’Evangile retenons seulement ceci :
Le fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.
 
Quand on est dans le deuil comment ne pas être perdu ?
Et celui qui est mort, n’est-il pas perdu pour nous ? Et pour Dieu ?

Jésus ne vient jamais par infraction, comme un voleur, comme un malfrat.
Et même le jour de notre mort,  il ne fait pas d’infraction dans notre vie qui bascule.
Il s’invite, comme toujours, comme il a toujours fait dans notre vie.
Il ne cessera donc de le faire dans notre mort.

Et si dans notre mort nous nous laissons accueillir  par lui les bras ouverts, ce n’est pas parce qu’il a changé, mais parce que  nous avons changé : nous avons appris  à lâcher prise.

Toutes les amarres qui nous retenaient dans cette vie et attachaient à la terre à ce moment là  lâchent, et ceci en dépit du degré de conscience qui pourrait être la nôtre en ce moment.
Toutes les amarres lâchent, se rompent et nous ouvrent à la liberté totale pour nous ouvrir à la vie sans fin.

Mystérieux moment que celui du lâcher prise finale.
Mystérieux moment que celui de la mort.
Mystérieux  sont aussi tous ces moments, où nous sommes amenés à lâcher prise dans les choses de la vie, importantes à nos yeux et pas facile à la fois.

 

Tout comme Jésus vient nous  prendre avec lui pour la traversée ultime, il vient de la même manière à tout moment de notre ordinaire, sans histoire, somme toute banale. Et avec lui, comme l’a pu expérimenter Zachée et tous ses ‘descendants’ rien n’est banal, rien n’est
ordinaire, tout est Vie.