2016/11/26 - Homélie - 1er dim. de l'Avent

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1° Le début de cette nouvelle année liturgique  est marqué par  le temps de préparation à la fête de Noël ; c’est l’Avent. C’est l’occasion de nous pencher sur les trois différentes venues de Jésus ;

- dans la naissance  donnée par Marie

- dans  notre baptême

- à la fin des temps

2° suivant la période et la situation de notre vie, nous accentuons l’une ou l’autre de ces trois :

- Noël, la fête de tous les enfants

- notre baptême ou celui de notre enfant à préparer, ou qui vient d’être célébré

- et quand la mort s’invite pour rappeler la finitude de notre vie ou celle de nos proches, quand elle s’invite par la violence de la maladie grave ou de la  guerre… nous méditons sur la fin des temps, de notre temps et de tous les temps, et de la venue de ce Jésus-Christ dans la gloire. 

3° nous vivons l'une ou l’autre, parfois deux  de ses étapes, mais très rarement toutes les trois à la fois. Mais nous avons à la vivre toujours en lien avec les deux autres. Nous avons à le faire pour renouer notre espérance. Nous avons à le faire pour donner à l’espérance la possibilité  de s’enraciner dans notre cœur d’enfant, d’adolescent, d’adulte qui  ne cesse de découvrir Jésus et son message. 

Espérance est ce lien qui nous permet de vivre dans l’attente des choses que nous ne voyons pas encore, mais qui sont déjà présentes dans nos vies comme germes de cette autre vie. 

Cette même espérance nous permet aussi de traverser des moments difficiles et donc attendre avec confiance ce que nous n’avons pas encore. Et ce que nous n’avons pas encore, mais vers quoi nous tendons dès part notre nature humaine éclairée par la foi, c’est le bonheur durable. Nous cherchons le bonheur qui nous comblera sans faille, sans qu’il disparaisse au bout des quelques instants.

4° Période de l’Avent, dans l’ensemble de sa durée, nous permet de réactiver les trois chemins par lesquels passe et où vit Jésus, lui non seulement chemin, mais aussi vérité et vie. Certes, le temps de l’Avent est surtout tourné vers la commémoration de la naissance de Jésus et la nôtre, celle des  enfants, de tous les enfants de la terre. 

Et quoi de plus légitime dans une telle extension du sens de la fête de Noël. Mais si cette extension est horizontale, couvrant l’étendue de toute la terre, de tous les enfants du monde d’aujourd’hui, elle ne doit pas cependant se faire au détriment  de l’autre extension, celle qui est verticale. En effet, l’extension ou dimension verticale nous rappelle d’où nous venons, et vers qui nous allons, à savoir de Dieu et pour Dieu. Et cela peut s’étendre sur toute la terre.  AMEN