2018/02/03 - Journal - A la marge du concert Charity : PSE et MAYAA-Nepal.

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Une soirée qui a tenue ses promesses. Une programmation riche et bien agencée. Deux générations d'artistes amateurs, parfois au niveau quasi professionnel ou de professionnels, se produisant sous forme  de musique et de chant, en chorals, en orchestres, en solistes ou duo…. Les styles variant aussi (jeune, fanfare, guitare d'un côté  et de l'autre chant religieux et de l'opéra. Pour chacun, pour son goût. 


Jesu adoramus te sortait au milieu comme une cerise sur le gâteau  (pour celui qui consentait avec le goût de la cerise) Pour le reste ou presque du divertissement de qualité.  


"Qu'est-ce qui ta plus le plus" je demande à une fille. La fanfare! Évidemment, j'aurais dû m'en douter. D'ailleurs  je ne m'attendais pas à  ce qu'elle me dise Jesu adoramus te. Et le spectacle fut donné dans une salle équipée d'une scène de théâtre. En était remercié St Margaret  (sans spécifier que c'est une paroisse catholique et que l'accord fut donné par le curé) et bien entendu le coordinateur du spectacle  (sans spécifier, et peut être tant mieux ! que c'est la responsable de la chorale de la communauté catholique francophone de Hong Kong, c'est elle qui dirigeait la chorale de la communauté catholique francophone de Hong Kong chantant Jesu et qu’à ce titre qu'elle fut appelée...) 


Un mélange heureux de style, de provenance culturelle, philosophique et religieuse des artistes et du public. Un mélange pris en compte dans un esprit de laïcité à la française  s'interdisant de  nommer la place de la religion dans tout cela (au nom de la religion comme affaire privée,  un beau gisement de malentendus et de quiproquo). 


Terminer par la fanfare pour prolonger en soirée dansante  (au moins un peu) : qu'elle bonne idée, ce qui fut un peu signifié déjà et sans doute à refaire avec un peu plus de  temps  pour ceux qui le veulent (si possible!) Expérience sûrement à refaire pourquoi pas comme French Charity annuelle impliquant les francophones. Car de talents n'y manquent pas. Et le désir de les mettre au service des autres non plus.


Une autre réflexion à la marge aussi. Au sujet d'un ou des artistes qui mène les gens vers les espaces de leur liberté. C’est ce qui s’est laissé sentir lors de la soirée. Ils  entraînent le public sur des espaces que celui-ci  découvre comme étant passablement ou durablement (leur avenir le dira) à désirer. Les gens jubilent et surtout les enfants et ceux qui ont besoin de se libérer de quelque chose qui leur pèse. Le musicien et ou chanteur sert d'un prétexte pour un dérivatif. Il est pour divertir. Il les divertit, détourne de quelque chose. Alors que la musique et chanson peuvent aussi avertir au sujet de la gravité de l'être humain et de son existence. Avertir des libertés à conquérir qui passent par la rencontre, sans détournement de l'essentiel au contraire pour y aller vers, y aller à l'aide d'une telle Charity.  C'est ce que j’ai ressenti au cours de la soirée. Merci aux organisateurs! Et c'est quand la prochaine fois ?