2008/01/15 - Méditation personnelle - Jean Malewicz

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Jean !

Qui suis-je pour t’écrire dans cette ambiance morose et terne
La vie si souvent nous floue et berne
Qui suis-je pour t’écrire une lettre pour te voir partir.

Ni les cieux ni les terres
Ni les voyages ni le coffrage
Ni nostalgie ni antalgie
Ne valent ce que vaut la vie

Dans les coups d’éclat de colère
-Tu voulais qu’elle n’ait rien de sainte-,
dans tes prises de paroles à l’emporte pièce,
tu voulais que la Tunique soit recousue

Ils te reconnaîtront chez toi maintenant
Là haut, plus haut  que les cimes d’audace

Ils te reconnaîtront, car tu voulais être
Un vrai sans apparence, un solide sans être piètre

Ils chantent ils te recueillent
Nous chantons, mais sans pareil.
Ils portent au loin ta vie
Nous suivons ton corps dans un cercueil.

Ton corps mort, ta vie vit
La folle, la vieille nous poursuit