2017/12/31 - Méditation personnelle - À Haputale

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Le soir se voile et entraîne toute l'année qui s'achève vers l'oubli bien reposant 


Les siècles ont déposé des pierres pour emmurer la pente de la terre dans une danse avec le vide qui la caresse 


Le temps  liquide, usant de la peinture à  l'eau, lèche les parois de pierre et recouvre l'espace d'un suintement mélodieux 

 

Auquel se joignent indistinctement les oiseaux de tout poil et autres criquets dans un concert sonore.


Et cela bourdonne dans mes oreilles qui se mettent à  voir pour que les yeux entendent


Et surtout la bouche reste bée avant qu'elle ne mue en chants de joie.