2020/03/22 - Méditation du jour

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PS 65


17 Quand je poussai vers lui mon cri,

ma bouche faisait déjà son éloge.


Le cri poussé vers lui est un cri de détresse, de désespoir peut être, car l'espoir en d'autre chose que lui a cessé. Il ne reste que lui vers qui pousser le cri. En le faisant je me tournai vers lui, car vers lui je poussai mon cri. En mettant mon espoir en lui je le reconnaissais comme celui qui était capable d'intervenir en ma faveur.


J'aurais pu l'appeler avant déjà, mais je n'étais pas préparé; ni poussé par quoique ce soit à le faire, estimant que je pouvais m'en sortir sans lui. Je pensais être suffisamment grand pour m'occuper des les bobos, de mes problèmes en estimant que chacun avait les siens, Dieu y compris.


Je l'ai classé parmi d'autres réalités existantes dont je me servais quand j'avais besoin. Et c’est maintenant que je remarque son existence, bien qu'encore comme faisant partie de mon dispositif de recours, mais déjà à part.


Dans ce cri il y a déjà la reconnaissance de sa particularité que je ne pourrai plus confondre avec les autres réalités existantes qui m'entourent. et pour cela ma bouche faisait déjà son éloge.