En écoutant François Euvé au colloque de L'Iseo de l'Institut catholique de Paris
Pour Teilhard de Chardin la seule chose importante est la découverte ou la création de l'univers.
Avenir : point Omega, pôle d'attraction qui est à accueillir. L'option fondamentale : croire en avenir ou ne pas croire.
Jusqu'à l'apparition de l'homme, l'univers animal est darwinien (évolutionniste), mais à partir de l'homme il y a émergence de la conscience et donc de la liberté.
La théologie de la création est à penser à travers la théologie de l'Incarnation, et non pas comme si cette dernière était la suite de la première. D'où la nécessité de repenser la création à partir de l'événement christique.
La démarche holistique, globale, de Teilhard minimise la singularité de la situation humaine ; par exemple, ce n'est pas le Jésus de l'histoire qui l'intéresse mais le rapport Dieu-Homme-Nature.