4 items tagged "sainte famille"

Résultats 1 à 4 sur 4

2015/12/27 - Homélie - Sainte Famille

Category: Homélies prononcées par le Père Rémy
Créé le jeudi 31 décembre 2015 09:45

Noël, et la fête de l’Enfant,  d’un enfant pas comme les autres, fêtes de tous les enfants. Et aujourd’hui, l’évangile nous place dans la vie de Jésus déjà un grand garçon. L’enfant a grandi,  il prend ses libertés. Il est au temple, alors que les parents l’ont perdu, mais il est retrouvé.

Marie et Joseph s’occupaient de leur fils comme tous les parents. Ils lui donnaient l’éducation religieuse, ils l’emmenaient au temple pour qu’il se familiarise avec les affaires de Dieu. Mais là, il les a devancés. Non seulement, il y allait et passait le temps qu’il fallait.  Il s’y est même attardé. Trois jours sans nouvelle. C’est long, et je pensé à tous les parents qui ont perdu pour un temps ou pour toujours leur enfant.

On peut s’imaginer la panique l’angoisse. Et comment comprendre la réponse du haut de ses 12 ans : ne saviez-vous pas que je devais être aux affaires de mon Père ? Cela sonne comme un rappel à l’ordre. Certes, sa vie est confiée à ses parents, mais la destinée de sa vie dépasse infiniment le cadre d’une éducation la plus ouverte qu’elle soit. Certes, Marie et Joseph l’ont élevé pour qu’il puisse accomplir sa mission que l’Ange Gabriel leur avait fait connaître. Ils ne l’ont pas oublié. Mais à 12 c’est un peu tôt, c’est encore un enfant, il a encore tant à apprendre...

Par cette épisode de la vie de Jésus, St Luc signifie  clairement qu’à cet âge Jésus avait la conscience de la divinité.Les parents, Marie et Joseph l’entendent. Ils s‘inquiètent seulement pour sa vie. Quoi de plus naturel ?

Tout parent s’inquiète pour la vie de chacun de ses enfants. Comment accompagner les dans leur croissance, sans étouffer en eux  la mission  à laquelle ils sont destinés par Dieu. Et il y a mille façons de l’étouffer. 

Nous avons tous notre mission à accomplir sur terre, en général, nous la découvrons tôt ou tard, mais quelle tristesse si jamais on ne parvient pas à la découvrir.

Comment permettre à l’enfant de grandir en taille et sagesse ?

A l’époque de Jésus, l’éducation se faisait tout autant dans la famille que dans la rue au sens du quartier, village, une famille élargie. Ce que l’on apprenait à un endroit était en conformité avec ce que l’on apprenait dans l’autre. En principe, en tout cas bien plus davantage que ce que la rue peut offrir aujourd’hui. Et aujourd’hui, la rue est dans les maisons, ce sont les terminaux des jeux, les  sites d’internet, etc. C’est dans une telle rue que se trouvent aujourd’hui toutes les bibliothèques du monde auxquelles on peut aussi avoir accès. Comment y faire le tri pour ne  chercher que ce qui est nécessaire pour grandir et pour accomplir la mission.

Pour nous les chrétiens, l’Eglise, la communauté rassemblée comme ce soir, est un lieu qui prolonge la vie familiale, celle qui se déroule  à la maison. Ce n’est pas un lieu du dehors en plus, comme un autre lieu d’un espace public, celui de la rue. La famille est cette église domestique, cette cellule fondamentale dont est composée l’ensemble de communautés d’Eglise. Et venant en famille, ou dans l’esprit de cet amour familial, nous reconnaissons que Jésus au Temple est chez lui, et que nous sommes chez nous dans une église, parce que à la suite de Jésus, nous essayons de marcher vers le Père qui  qui est aux cieux.  AMEN.

PS. Est-ce que nous avons déjà grandi dans sa divinité comme il avait  grandi  durant ces premières douze années dans notre humanité ?

2014/12/28 - Homélie - Sainte Famille

Category: Homélies prononcées par le Père Rémy
Créé le mercredi 31 décembre 2014 15:11

Après la naissance de Jésus comment ne pas reprendre tout ce qui concerne sa vie depuis ses origines ?  C’est justement à quoi est destinée la fête de la sainte famille. 

Nous y célébrons les conséquences de tous les évènements qui s’y rapportent en arrière-plan. Marie sa mère avec sa destinée exceptionnelle comme Mère du Sauveur, st Joseph  avec une mission bien exceptionnelle pour  lui aussi. Et bien évidement l’enfant qui grandit parmi eux. 


La Sainte famille porte en elle trois caractéristiques dont chacune peut nous aider à nous retrouver personnellement dans la foi et aussi nous éclairer sur la manière dont est constituée notre famille d’origine ou celle que nous composons avec notre conjoint et les enfants.


Trois caractéristiques de la sainte famille :

1° une famille à part, constituant une catégorie unique dans son genre représentée exclusivement par elle-même.  Elle est unique par ces deux traits qui sont intimement liés l’un à l’autre : le destin de l’enfant pour qui et à cause de qui cette famille est ainsi constituée  d’une part et la sainteté qui circule au sein de cette famille-là d’autre part.

C’est une famille pas comme les autres, car le fils est à la foi Dieu et homme, la mère, tout comme son fils, et à cause de lui, n’est pas entachée par les effets du péché originel commun à toute l’humanité. Et Joseph sachant tout cela doit le gérer avec (dan)s sa conscience d’homme juste et  religieux, mais d’un homme comme nous, avec tout le poids de la faute originelle qui pèse sur sa vie.

2° une famille comme les autres, dans le sens d’avoir à porter en son sein le souci d’unicité de son couple (Joseph fut déjà éprouvé  par cela en apprenant la conception miraculeuse de l’Enfant)  et de l’éducation de la progéniture (l’épisode de la vie de Jésus à l’âge de 12 ans à Jérusalem où Il s’égare comme les pensent les parents dans le temple le prouve) Une famille comme les autres où l’enfant se construit avec ce qu’on lui donne au sein de la famille mais également à l’extérieur. 

C’est aussi une famille comme les autres par le fait que les parents doivent accueillir l’enfant comme venant d’ailleurs. Ceci ne concerne pas seulement le père biologique ou pas, mais aussi la mère, même si pour elle c’est plus naturel. Cette manière d’accueillir  son enfant dans la sainte famille est signifiée par la présentation  le 8 jour au  temple.

3° modèle pour toutes les familles par le désir de tendre vers l’accueil maximal de la sainteté qui peut circuler dans chaque famille. C’est aussi un modèle par le fait de devoir accueillir l’enfant comme un don et non pas comme une propriété privée dans laquelle on revendiquerait droit plénier ou arrangé par accommodement à la suite de concession cédé à la progéniture tentant vers l’autonomie plus ou moins totale. C’est aussi un modèle de responsabilité éducative plénier, sans pour autant enfermer l’enfant dans ses propres vus et plan pour son avenir. L’ouverture à Dieu et sa mission pour chaque enfant peuvent se comprendre dans l’ouverture à Dieu de Marie et Joseph à l’égard de l’enfant de la Promesse qui leur fut confié.

Une belle leçon d’humilité dans l’exercice de responsabilités éducatives, et lorsque l’enfant vit dans une telle ambiance, il saura d’autant plus facilement prendre  ce dont il a besoin pour grandir en âge et  sagesse sous le regard de Dieu et celui de ses propres parents. Il saura d’autant plus facilement  s’identifier aux figures paternelles et maternelles non seulement de ses propres parents mais aussi  celles d’autres adultes qui lui serviront de modèle.


Et dans la foi nous savons que le modèle ultime de la paternité et maternité confondues se trouve en Dieu lui-même que la Bible recèle et peut  faire déployer  sous nos yeux.


Bonnes fêtes à toutes les familles réelles ou désirées, avec les enfants qui viennent de l’union de parents ou adoptés. Et vraiment (presque), peu importe ! les configurations dans lesquelles les enfants s’y trouvent. Car avec les trois caractéristiques de la sainte famille parents comme enfants peuvent  toujours y prendre de la matière pour avancer au plus près de la réalité telle que celle-ci est désirée par Dieu. Car rien n’est impossible à Dieu et c’est d’autant plus éclatant si ceci est fait avec Dieu.    AMEN !

2013/12/29 - Homélie Sainte Famille

Category: Homélies prononcées par le Père Rémy
Créé le lundi 20 janvier 2014 16:41

Sainte famille-havre de Paix.


Que la paix du Christ  règne dans vos coeurs...,  soyez pleins d’action de grâce... en chantant des psaumes,  et des chants religieux avec la gratitude à Dieu dans vos coeurs (Col 3, 15-16)


Nous sommes presque à la fin de l’année civile, le temps du bilan s’impose. Mais nous sommes surtout  en début de l’année liturgique. Le temps de fondation s’impose aussi. Croisons donc les deux, le bilan et la fondation.


Le temps de Noël nous invite à être dans la joie de la naissance d’un enfant pas comme les autres. La joie de savoir  qu’il est né pour nous, lui, le Sauveur, l’Emmanuel, Dieu avec nous. ‘Si Dieu est avec nous qui est contre nous’, nous  rappelle saint Paul dans un autre texte. Voilà une bonne raison d’être dans la joie.  


Mais il y a  une autre raison pour être dans la joie. Celle qui est  en lien avec la fête de la sainte famille, toujours le premier dimanche qui suit  Noël. Jésus, cet enfant sans défense, comme tous les enfants,  avait une famille, certes,  un peu particuliére, différente  de celles des autres familles.


Mais,  ce fut une famille où l’amour  entre parents et enfant circulait  de la meilleure manière que ce soit. Pourquoi ? Parce que l’amour de Dieu y était au coeur même de la vie. Voilà les fondations de notre foi.


Hélas, tous les enfants n’ont pas de famille tout court ou n’ont pas de famille où un  amour humain circule sans encombre. Tous les enfants n’ont pas de famille où un tel amour déjà humainement bien mûr,  n’est cependant   pas alimenté par l’amour de Dieu. Le bilan est aussi là.


Nous commémorons la naissance de Jésus  dans la foi, alors que beaucoup s’y réfèrent pour des raisons liées au respect et à l’affection pour leurs enfants, pour tous les enfants. Nous le savons, dans cette  fête nous célébrons l’amour de Dieu qui est au centre de nos vies, qui est à remettre au centre de nos vies, et au centre de la vie de tous. Long et pas vraiment paisible chemin pour y parvenir.


Mais st Paul nous donne la clef. Nous pouvons entreprendre un tel chemin, parce que nous sommes sûrs d’y arriver. Evidemment avec la grâce de Dieu. 


En effet, nos fondations sont là !
« Que la paix du Christ règne dans vos coeurs. »


Combien de fois, dans notre vie, avons-nous déjà désiré une telle paix ?  Et c’est quoi au juste ? La paix du Christ, n’est pas la tranquillité de la vie, elle est le repos de l’âme en Dieu. Car c’est par le Christ, qui rejoint tout homme et qui nous communique sa paix, que nous pouvons nous sentir, au sens spirituel du terme, comme paisiblement unis aux autres. De temps en temps, souvent, tous les jours, jamais ?


Evidemment cette union n’est pas vraiment paisible en elle-même, puisque nous ressentons tellement des choses dans ce monde avec lesquelles nous ne sommes pas d’accord dans le monde. Notre paix n’est pas  une absence de lien avec les autres, mais une manière de les assumer. Comment ? Par, le Christ lui-même.


Cet enfant qui vient de naître est le prince de la paix, comme nous l’avons entendu dans le passage d’Isaïe lu lors de la veille de Noël.  Et quand on regarde la situation dans le monde, le bilan de l’année sur ce point n’est sûrement pas très réjouissant. 


Alors comment ai-je favorisé l’avènement de la paix du Christ ?  Dans ma famille, entant qu’époux, épouse, en tant qu’enfant, adolescent etc.   Est-ce que je l’ai chanté, en exprimant le coeur qui déborde d’amour et de gratitude,  et en  devenant  ainsi contagieux de la sorte  pour les   autres ?


La Sainte famille n’avait presque rien d’exceptionnel dans son histoire. Presque, car une telle dose d’amour ne pouvait être vécue que dans une famille où l’amour de Dieu circulait de façon unique. Unique car, l’enfant l’accueillait dans sa vie de façon directe de son Père,   lui-même étant Dieu.


La mère  le vivait dans sa vie toute humaine  sans obstacle imposé par le péché. Et Joseph -lui qui  nous est le plus proche- et donc  pas exempt des conséquences du péché originel, il a cependant su  vivre le mieux possible cet amour de Dieu en lui-même et dans sa famille.


Certes, une épouse  comme Marie et un Enfant comme Jésus, l’ont sûrement aidé à s’améliorer tout au long de leur vie à Trois. En méditant sur  Joseph, on mesure alors ce que peut vouloir  dire  que  le couple et la famille sont  des lieux ordinaires de sanctification. 


Et comment  pouvons- nous nous imprégner d’une présence sanctifiante de Jésus lui-même et de Marie,  sa mère ? Comment la vie de la Sainte Famille déteint-elle sur la nôtre ?  Et de quelle manière  la communauté chrétienne que nous forment est une autre famille, au sens large, c’est –à-dire composé de nos familles, mais  où règne la vie du Christ et donc sa paix.


En voyant ces trois  différents aspects de notre appartenance au Christ (par la sainte famille dans notre famille et dans notre communauté chrétienne), nous saurons, comment  la paix du Christ, que procure la fréquentation de  la vie de Dieu, est  possible en nous. 


Et le monde  ne changera qu’au fur et à mesure de nos changements.  Pour cela passons peu à peu d’un désir de paix qui, normalement nous habite tous humainement parlant,  au désir de la paix en Christ. 


Lorsque nous allons la donner juste avant  la communion, pensons-y. Pensons comment Dieu lui-même nous inspire pour  être dans sa paix pour nous et autour de nous.


Et que la Sainte Famille demeure pour nous  comme référence à nos vies familiales et communautaires. Ainsi nos fondations sont assurées et nos bilans agréables à Dieu.             Amen !    

2012/12/29 - Homélie - Fête de la Sainte Famille

Category: Homélies prononcées par le Père Rémy
Créé le mercredi 2 janvier 2013 16:56

SAINTE FAMILLE : grandir en sagesse et en grâce.



I. Histoire de la fête.


La fête de la Sainte Famille n’est pas très ancienne. Elle a été instaurée en 1921 par le pape Benoît XV. La fête de la Sainte famille est liée au culte rendu à st Joseph depuis XV siècle.


Durant deux siècles suivants (XVIet XVII) s’affine une prise de conscience de la fonction sociale des familles chrétiennes et de l’oeuvre de sanctification qui s’opère par elles.


Cette double prise de conscience  s’accompagne d’une évolution d’un modèle de  famille. De famille au sens large, modèle répandu jusqu’à la fin de moyen-âge, la famille évolue vers le modèle restreint,  parents-enfants. 


En 1969, la fête de la Sainte Famille est rattachée à l’octave de Noël, alors que jusque là, elle était célébrée le 19 janvier.


II. LUC raconte.


Les lectures de l’Evangile sont réparties sur trois ans. Pour l’année C en cours, nous lisons donc l’épisode de Jésus adolescent au Temple (Lc2,41-52).  Nous y apprenons sur Jésus trouvé au Temple et Jésus qui grandit en sagesse et en grâce. 


Dans la première partie,  Luc nous présente Jésus qui se révèle au coeur même de la religion symbolisée par le Temple. Il le fait en deux étapes.


D’abord, Jésus est  au milieu des docteurs de la loi avec qui cet adolescent discute d’égal à égal, montrant même une  supériorité intellectuelle qui étonne beaucoup ses interlocuteurs-partenaires. 


Puis, trois versets plus loin (49)  Luc nous présente Jésus qui s’auto-révèle : ‘Ne  le saviez-vous pas ? C’est chez mon Père  que je dois être.’  C’est la condition de l’Enfant qui est à l’origine de son intelligence. 


C’est la filiation qui lui donne cette clarté  dans le raisonnement. Serait-il même ‘tenté’ d’y rester, dans cet entourage des savants qui lui permettre de se révéler ?  Mais, il comprendra plus tard, que d’être aux affaires de son Père ce n’est pas seulement discuter brillamment de quoi que ce soit.


Plus tard il comprendra, qu’il lui va falloir ’aller au charbon’ avec sa propre vie. Dès  maintenant, du haut de ses 12 ans, il comprend déjà  qu’il ne pourra pas y passer toute sa vie.


Il obéit donc à ses propres parents tout terrestres qu’ils sont, pour continuer à grandir en sagesse et grâce, dans un contexte familial tout ordinaire, dans une famille presque comme toutes les autres.


III. Famille à part.


La Sainte Famille n’est tout de même pas comme les autres familles. Quand on connaît la composition, mère vierge, père adoptif et le fils qui se prend pour Dieu....


IV. Modèle tout de même.


 Et pourtant contempler la Sainte famille est utile, voire même nécessaire, pour notre foi et pour notre vie. Tout d’abord parce que les parents de Jésus sont comme tous les parents.


Ils s’inquiètent pour leur enfant.
Puis, comme tous les parents,  ils sont étonnés de l’intelligence de leur fils.


Mais là, il y a tout de même une légère différence, car eux, ils savent d’où vient cette clarté de leur fils, ils connaissance son histoire. Enfin ! juste ce qui est nécessaire pour qu’ils puissent reconnaître la source véritable.


Alors que pour les autres parents, lorsqu’ils croient que leur enfant est un génie (pourquoi pas ? si c’est vrai !) vont-ils aller trouver la source en Dieu lui-même ?


Si c’est pour remercier Dieu oui, il y a du bon dans cela ! Mais si c’est pour prendre leur progéniture pour une divinité, non ! Et il y a mille manières de le faire. 


Marie et Joseph ne pouvaient pas avoir de doute sur leur jugement. Cet enfant qui est en train de grandir en grâce et sagesse (divine) au sein de sa famille, par moment,  il leur rappelle, d’où il vient et pourquoi faire.    


Toutes proportions gardées, chaque enfant a sa propre destinée et c’est aux parents de  lui garantir les meilleures conditions possibles (grâce et sagesse) pour qu’il puisse assumer celle-ci.


C’est ainsi que les parents sous soumis à leurs enfants ce que parfois l’enfant oublie un peu facilement. Mais, heureusement, qu’il y a des moments propices pour que l’enfant puisse en remercier ses parents, comme la fête de mère, de père et pourquoi pas aussi à Noël etc.        


Bien que particulière, la Sainte famille  peut servir de modèle pour une famille chrétienne dont tous les membres ne cessent de grandir en sagesse et en grâce. Elle ne cesse de grandir  en cette capacité à comprendre le monde et se comprendre dedans, d’une par et  savoir reconnaître en Dieu la source véritable de toute vie, d’autre part.


Bonne et belle fête de famille en famille et déjà en communauté ! 

EasyTagCloud v2.4 Free